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Entre tradition et renouveau

Publié le par Marie et Guidu

 

Jeudi 23 décembre :

 

Nous prenons aujourd’hui la température et l’atmosphère de la Nouvelle Orléans. Nous logeons dans le Quartier Français mais comme nous avons prévu de faire une visite guidée du quartier le lendemain, nous nous écartons pour nous balader le long de la jetée puis dans les rues de la Nouvelle-Orléans…

 

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A 11h30, nous montons sur le Natchez, un énorme bateau à aube pour faire une balade sur le Mississippi. Nous voici en plein Tom Sawyer ! Les cheminées crachent de la vapeur, les sifflets nous font sursauter. Dans la salle de restaurant, un musicien joue du piano. Nous visitons la salle des machines, c’est un joyeux concert de pistons huilés. Tiens, au fait, on voit toujours Tom Sawyer courir le long du Mississippi, mais a-t-il déjà pris le bateau ? Et, lorsqu’il gambade, est-ce qu’il remonte le fleuve ? Et où est Huck ? Quant au mystérieux Joe l’Indien, deviendra-t-il encore plus mystérieux quand il sera vieux ? Cid y voit-il vraiment rien sans ses lunettes ? Et Tante Polly porte-t-elle une culotte sous ses jupons ? Mais où est donc passée la 7e Compagnie ? Autant de questions qui restent en suspens…

 

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Après la virée bien agréable et en plein soleil sur le bateau, nous faisons encore un tour en ville. Au presbytère, juste à côté de la cathédrale, nous visitons une expo sur l’ouragan Katrina qui a frappé la Louisiane en août 2005. L’expo est vraiment bien faite, sans catastrophisme ni apitoiement. Elle reprend les faits dans un ordre chronologique (alertes météos et prises de décision du Gouverneur de l’époque. Elle montre ensuite quelques images du déluge puis présente des témoignages de personnes ayant vécu (et survécu) à la catastrophe. Enfin, elle revient sur les causes géographiques et humaines qui ont entrainé le drame. Dans le courant du XXe siècle, des canaux ont été construits bien à l’arrache et les digues ont lâché tour à tour le 29 août 2005. Un jour après, 80 % de la ville de La Nouvelle-Orléans est inondée. Fin janvier 2006, selon le Louisiana Weekly, le centre de la ville comptait 144 000 habitants. Ce chiffre est à comparer aux presque 500 000 enregistrés avant l'ouragan. Il devrait atteindre les 181 000 en septembre 2006 et les 247 000 deux ans plus tard. Le fait que la population de la ville ait été évacuée a changé la composition ethnique de la ville, la Nouvelle-Orléans qui était une ville à majorité noire est devenu une ville blanche.

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Cons%C3%A9quences_de_l%27ouragan_Katrina_sur_la_Nouvelle-Orl%C3%A9ans oui, c’est du Wikipedia, désolés, mais l’article donne des chiffres précis).

 

 

Après l’expo, encore une balade. Nous arpentons les rues Royal (rue commerciale) et Bourbon. Cette dernière a connu les débuts du jazz et l’âge d’or du blues. L’image qu’elle renvoie est aujourd’hui bien différente avec des bars qui jouent de la musique de djeuns, des bars à karaoké (marrant de voir des jeunes bourrés hurler des tubes à 16h, en pleine journée !), des bars de strip-tease et des bars avec des entraîneuses (il y règne un petit air de Kao San Road… voir http://marieetbidre.over-blog.com/article-11288856.html). De nombreux hommes en costards et cravates boivent des bières dans des gobelets en plastique sur les trottoirs. C’est les ferias ici ou quoi ?

 

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Nous nous installons ensuite dans un café pour avoir le wifi et pouvoir publier un article sur le blog, avant de nous rendre le soir dans un resto créole près du quartier français. Au menu : gumbo (la grande spécialité régionale, une soupe faite à base d’okra (une plante tropicale) avec du riz, des crevettes et des épices ou, notamment en hiver, de l’andouille et du poulet à la place des fruits de mer. En plat : des écrevisses à l’étouffée, des écrevisses décortiquées et bouillies dans une sauce épicée avec du riz et quelques légumes émincés. Miom !

 

Et pour finir cette journée "Niou Ollinss", nous buvons une bière dans un bar où se produit un bon groupe qui reprend des tubes de blues.

 

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