Séparouparos

Samedi 23 juillet :

C’est déjà notre dernier jour à Santorin. A l’origine, nous devions y rester un jour de plus mais la compagnie aérienne a modifié ses jours de départ et nous avons décollé un jour plus tard que prévu. Il est évident que 2 jours et demi sur Santorin, c’est très court. Nous pensons qu’il faut y séjourner entre 4 jours et une semaine. Au-delà, c’est probablement un peu trop.

Nous décidons donc aujourd’hui de nous rendre à Imerovigli, un petit village à flanc de caldeira situé au nord de Fira et qui est le point de départ d’une petite randonnée autour de Skaros rock, un rocher qui sort de nulle part et qui domine la baie. Pour s’y rendre, le début de la balade passe au-milieu des lodges lounge. La suite junior, la suite Honey Moon, la suite Danlésidé, la suite flush ou la double suite fanta Dialo se succèdent et sont plus magnifiques les unes que les autres. Des jacuzzis, des piscines privatives et des terrasses « tu-prends-l’apéro » face à la mer de partout. Les tarifs calment un peu mais pour se faire un plaisir une fois dans sa vie pour célébrer des noces d’or ou d’argent ou encore plus ambitieux fêter la victoire d’un coureur Français au tour de France…

La descente est un peu raide mais nous atteignons le Skaros rock, qui était la capitale de l’île jusqu’au 18^ème et qui abritait un château qui, selon la légende, n’aurait jamais été pris pendant ses 600 ans d’existence. Il faut dire que les assaillants étaient trop occupés à boire des coups dans leurs jacuzzis plutôt que d’aller se foutre sur la tronche en haut d’un caillou. Seul le grand tremblement de terre du 19^ème siècle a eu raison de l’édifice. Ici encore, les vues sont magnifiques et la vue du village en contre-plongée vaut l’effort fourni.

Nous descendons ensuite au village de Voulvoulos où nous déjeunons dans une aire de jeu pour faire dégourdir les jambes de Madeleine. Nous rentrons à l’appartement en début d’après-midi car nous devons rendre la voiture et Roussos (ça ne s’invente pas), notre loueur, doit nous transporter jusqu’au port où nous prenons le bateau pour Paros.

Les vues depuis le ferry sont encore magiques et nous en profitons avant de quitter définitivement Santorin.

3h30 de traversée bien calmes malgré les allers-retours de Madeleine. L’avantage du bateau par rapport à l’avion est qu’il y a aussi des déplacements possibles dans le sens de la largeur et, surtout, qu’il est possible d’aller dehors. Nous passons devant l’île d’Ios (du village) et faisons escale à Naxos avant de faire cap vers Paros.

Nous arrivons à Parikia, le port principal de Paros, où nous logeons vers 19h. Il y a une vingtaine de minutes de marche jusqu’au logement et, avec notre barda, il nous tarde d’arriver. Nous sommes installés juste en face de la plage de Livadia et nous passons une soirée tranquille pour nous ressourcer et repartir le lendemain.