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Paros d'enfant

Publié le par Marie et Guidu

Dimanche 24 juillet :

Après une bonne nuit de sommeil réparatrice, nous sommes fin prêts pour cette première journée sur Paros. Nous entamons par une séance revival en passant par le camping Koulas dans lequel nous avions planté notre tente en 2005 avec Gijou. La petite terrasse est toujours là mais pas le petit resto. « Tanpi », comme le dit Madeleine. (Pour ceux qui ne l'ont pas vue depuis quelques mois, Madeleine parle beaucoup, beaucoup, beaucoup. On adore, c'est très mignon, même si parfois le matin au réveil ce peut être agaçant pour les voisins...)

Paros d'enfant

Nous faisons un tour dans Parikia, capitale de l’île de Paros. Avec ses 3000 habitants, elle est certes tournée vers le tourisme avec ses tavernes et ses loueurs de voitures en bord de mer et ses boutiques de souvenirs dans les ruelles mais elle est beaucoup moins surchargée de monde que tout autre village sur Santorin. « Y’a du monde ici », comme le dit Madeleine ! Certes, nous nous y promenons de bonne heure mais nous pouvons déambuler dans certaines ruelles vides.

C’est vraiment magnifique et nous croisons pas mal d’autochtones et de « piticha » comme le dit Madeleine. Elle adore les "pitichas", elle les appelle mais les craint quand ils approchent puis elle leur crie dessus. Les « piticha » se dorent la pilule à l’ombre des bougainvilliers, pour ce qui concerne les humains, il faut chercher du côté du café mais seulement pour les mâles de l’espèce, les femelles, quant à elles sont à la messe. Il est à noter que, pour le moment, nous n’avons eu affaire qu’à des hommes pour le service au restaurant ou au bar et qu’à des femmes pour les logements.
 

Paros d'enfant
"Piticha"

"Piticha"

Paros d'enfant

Nous prenons notre voiture sur le port et nous attaquons la montagne en direction de Lefkés, au centre de l’île. C’est l’ancienne capitale de Paros. On a un peu l’impression que trouver un village qui n’a pas été, à un moment, capitale d’une île des Cyclades est aussi difficile que de tomber sur un village sans drapeau du Stade Rochelais « Allez Lawochel » en Charente-Maritime ou sans fêtes estivales dans les Landes « Allez alapéro ». Toujours est-il que c’est très beau surtout l’église de la sainte Trinité ou la « maison-de-Jésus », avec ses deux clochers qui font un peu penser à des campaniles. Le centre-ville est entièrement piéton et construit en amphithéâtre comme quasiment tous les villages des Cyclades.

Paros d'enfant
Paros d'enfant

Nous pique-niquons à l’aire de jeux pour que Madeleine puisse un peu se dégourdir les jambes puis nous descendons jusqu’à Piso Livadi pour aller nous rafraîchir à la plage. Même s’il y a un peu de monde, ce n’est pas la cohue et il est possible de trouver une place où se garer non loin de la mer et même de trouver un coin à l’ombre. Madeleine s’éclate et ses parents aussi ! Passée la première appréhension, elle se lâche maintenant et commence à faire la planche avec ses brassards. Elle « nag’ tout’ seul’ » et "moi l'adooooore la mer".

 

Paros d'enfant
Paros d'enfant

Nous faisons tous les trois notre petite sieste dans ce coin vraiment très agréable et nous reprenons la route en direction du monastère de San Antonios perché sur la colline de Kefalos à plus de 300m d’altitude « Y’a du vent ici ». Il est possible d’y accéder par un sentier depuis le village de Marpissa mais il fait un peu chaud en ce milieu d’après-midi et nous prenons la route. Enfin, plutôt le chemin. Ça grimpe dur, ce n’est pas tellement asphalté et ce n’est pas bien large. Pas vraiment la place pour se croiser en voiture. De là-haut, la vue à 360° est à couper le souffle et, même si l’édifice est fermé, la virée vaut le coup. C'est fermé. « C’est  la vie » ! Nous faisons une petite halte au village de Marpissa et nous rentrons à notre logement. « Waah ! Paros, c’est joli », comme le dit Madeleine !

Paros d'enfant
Paros d'enfant

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